Le sommeil évolue naturellement tout au long de la vie. La difficulté la plus courante ? Les éveils nocturnes. À cette période de la vie, ceux-ci sont en effet plus fréquents et se prolongent, au point parfois de devenir handicapants.
Les Français sont de grands consommateurs de somnifères. Ces traitements ne sont pourtant pas sans risque. Bien dormir passe le plus souvent par une bonne hygiène de sommeil et de nouveaux rythmes : nombre de seniors renouent avec la tradition de la sieste. Une bonne idée, à condition de respecter certaines règles.
Ce dossier permet de comprendre pourquoi les plus de 60 ans connaissent des troubles du sommeil et aborde le cas des insomnies. Il traite aussi des gestes à éviter ou au contraire ceux favorisant un sommeil de qualité.
Le sommeil évolue naturellement tout au long de la vie. Mais il peut également être mis à mal par des problèmes de santé liés à l’âge.
Un coup de fatigue après le repas ? Nombre de seniors renouent avec la tradition de la sieste. Une bonne idée, à condition de respecter certaines règles.
Bien dormir passe le plus souvent par une bonne hygiène de sommeil. Quels sont les gestes à poser ou à éviter pour mieux dormir quand on a plus de 60 ans ?
Les Français sont de grands consommateurs de somnifères. Les seniors n’échappent pas à la règle ! Ces traitements ne sont pourtant pas sans risque.
Humeur et sommeil sont intimement liés. Différents processus ayant trait à la régulation de l’humeur se déroulent par exemple durant la nuit.
Le sommeil évolue naturellement tout au long de la vie. Mais il peut également être mis à mal par des problèmes de santé liés à l’âge. Est-il encore possible de dormir comme un bébé après 60 ans ?
Selon une enquête de L’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV), 22 % des seniors se plaindraient de leur sommeil. La difficulté la plus courante ? Les éveils nocturnes. À cette période de la vie, ceux-ci sont en effet plus fréquents et se prolongent, au point parfois de devenir handicapants. Les plus de 80 ans s’éveilleraient, par exemple, deux fois par nuit pendant 31 minutes en moyenne.
Le sommeil évolue naturellement tout au long de la vie. Avec l’âge, il a tendance à se fragmenter, favorisant les éveils nocturnes avec leur corollaire, l’envie de dormir en journée.
Ces éveils durant la nuit sont d’autant plus fréquents et sévères qu’il existe des troubles physiques ou psychologiques associés. Les douleurs liées à de l’arthrose ou les envies d’uriner pendant la nuit sont souvent à l’origine d’éveils nocturnes.
À côté de cette évolution physiologique du sommeil, certaines pathologies plus fréquentes chez les seniors peuvent également perturber le sommeil : maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, apnées du sommeil...
Les troubles du sommeil ne sont toutefois pas une fatalité passé un certain âge. N’hésitez pas à demander conseil à un spécialiste si vous éprouvez de telles difficultés.
Un coup de fatigue après le repas ? Nombre de seniors renouent avec la tradition de la sieste. Une bonne idée, à condition de respecter certaines règles.
Les seniors aiment faire la sieste ! Cinquante pour cent des Français de plus de 80 ans auraient renoué avec cette tradition. En cause : la fragmentation du sommeil liée à l’âge mais aussi un emploi du temps plus favorable. À l’heure de la retraite, il devient plus facile de céder à la tentation de la sieste.
Les 50-60 ans optent pour des siestes relativement courtes, en moyenne 3 fois par semaine. Les plus de 80 ans, par contre, font la sieste en moyenne 6 fois par semaine. Et ce, pendant un peu plus d’une heure.
Faire la sieste ? Pourquoi pas, à condition de respecter deux règles :
Bien dormir passe le plus souvent par une bonne hygiène de sommeil. Quels sont les gestes à poser ou à éviter pour mieux dormir quand on a plus de 60 ans ?
Une bonne nuit se prépare toute la journée. Voici quelques conseils pour favoriser une qualité de sommeil optimale :
Les Français sont de grands consommateurs de somnifères. Les seniors n’échappent pas à la règle ! Ces traitements ne sont pourtant pas sans risque.
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), près d’une personne sur trois âgée de plus de 65 ans et près de 40 % des plus de 85 ans consommeraient régulièrement des somnifères. Or ces traitements ne sont pas toujours utilisés à bon escient.
La consommation régulière de somnifères, et en particulier de benzodiazépines, n’est pas sans risque. Ces médicaments peuvent être à l’origine d’une forte dépendance et leur efficacité diminue avec le temps.
De plus, leur effet sédatif augmente le risque de chute – et donc de fracture – si la personne se lève la nuit, pour aller aux toilettes par exemple.
Selon une étude, l’utilisation de benzodiazépines augmenterait également de 50 % le risque de démence à long terme, y compris de maladie d’Alzheimer.
Malgré leurs inconvénients, les somnifères peuvent dans certains cas s’avérer utiles. Ils ne doivent toutefois être utilisés que pendant de courtes périodes, 4 semaines au maximum, et uniquement sur prescription de votre médecin. En d’autres termes, évitez le prêt par une voisine ou un proche.
Quel lien existe-t-il entre insomnie et dépression ? Et quel est l’impact de l’âge sur ces troubles ?
La dépression est fréquente chez les seniors. Elle toucherait 10 à 15 % des plus de 65 ans et jusqu’à 40 % des personnes vivant en maison de repos. Isolement social, problèmes de santé, perte d’un être cher... Différents éléments peuvent concourir à rendre cette période de la vie parfois plus difficile.
Ces taux élevés de dépression ne sont pas sans conséquence. Humeur et sommeil sont en effet intimement liés. Différents processus ayant trait à la régulation de l’humeur se déroulent par exemple durant la nuit.
Mais une dépression peut également avoir un impact sur la qualité du sommeil. 85 % des personnes dépressives souffrent aussi d’insomnies, et plus particulièrement d’éveils intempestifs et répétés durant la seconde partie de la nuit.
Pour traiter l’insomnie, il convient le plus souvent de combattre le mal à la racine. Lorsque les troubles du sommeil sont dus à une dépression, une prise en charge psychothérapeutique et/ou à l’aide d’antidépresseurs peut permettre d’améliorer très nettement la qualité du sommeil. L’insomnie étant souvent multifactorielle, une prise en charge multidisciplinaire est en général conseillée.
Sources
Rédaction