Êtes-vous en manque de câlins ?
Avez-vous, comme nous, cruellement envie de serrer vos parents, vos frères et sœurs, vos grands-parents et vos amis dans vos bras ?
La COVID-19 nous prive de l’un des sens les plus importants : le toucher. Le contact physique est essentiel dans nos relations. Et un câlin, ça fait du bien, autant pour la personne qui le donne que pour celle qui le reçoit. C’est réconfortant, c’est un shoot de bien-être. Difficile de le remplacer.
Mais voici quelques idées qui vous permettront tout du moins de témoigner votre affection à vos proches.
En 1986, le révérend Kevin Zaborney aurait-il pu imaginer que, 35 ans plus tard, les câlins seraient prohibés ?
C’est lui qui serait à l’initiative de la Journée internationale des câlins, plus connue sous le nom de National Hug Day aux États-Unis.
Il a constaté une baisse de moral de ses paroissiens après les fêtes de fin d’année. Il a donc instauré un rituel : enlacer la personne à côté quelques secondes pour donner de l’affection et créer des liens.
Depuis, cette initiative s’est répandue aux États-Unis et dans le monde, célébrée le 21 janvier.
Chaque année, cette journée est le moment de libérer son affection et de témoigner de son amour envers ses proches (ou d’inconnus) grâce à un simple câlin.
En 2004, on a vu éclore le mouvement Free Hug (câlin gratuit), en Australie. Vous avez probablement vu passer, dans la rue, à la télé ou sur les réseaux sociaux, des personnes brandissant des pancartes, réclamant un câlin.
On vous l’avoue, nous aussi on s’est adonné au Free Hug.
Un câlin, c’est si réconfortant, si rassurant ! Un câlin, c’est gratuit et ça fait un bien fou.
Selon plusieurs études scientifiques, les câlins libèrent les hormones du bien-être. Ce contact physique permettrait de diminuer la tension artérielle, ralentir le rythme cardiaque et ainsi réduire le niveau de stress.
Et force est de constater que nous aurions bien besoin de contrecarrer ce stress, l’inquiétude et l’angoisse, générés par la COVID-19.
Autant dire que cette année, se serrer dans les bras, c’est quelque peu fichu. Quelle frustration !
Nous avons besoin de contact physique, nous avons besoin de toucher, de s’enlacer. Mais les gestes barrières nous en empêchent.
Alors, comment faire autrement ? Comment faire pour témoigner votre amour, votre affection envers vos proches ?
À l’image de Facebook qui a ajouté au printemps dernier une icône dédiée (nous ne lésinons pas sur l’envoi de câlins virtuels), quelle parade au vrai câlin peut-on trouver ?
À défaut de pouvoir prendre vos parents, vos frères et sœurs, vos grands-parents ou vos amis dans vos bras, déclinez cette intention en attention.
Comment ? Offrez quelque chose.
Par exemples :
En offrant un petit quelque chose, vous signifiez à la personne qu’elle compte pour vous. Ça réchauffe le cœur, aussi bien qu’un câlin.
Vous imaginez déjà la surprise et le sourire aux lèvres de votre destinataire quand il découvrira votre cadeau.
Vous avez vu quelque chose qui vous fait penser à un ami ou un membre de votre famille ? Vous avez rêvé de lui ou alors, sans savoir pourquoi, son visage vous est venu en tête ?
Dites-le lui.
Un simple message ou une simple photo prend quelques secondes de votre temps mais donne plusieurs minutes de bonheur à la personne qui le reçoit.
Aussi, n’hésitez pas à planifier un rendez-vous chaque semaine, en visio ou par téléphone avec l’un de vos proches.
Même si vous n’avez plus grand chose à vous dire au bout de quelques minutes, partagez ce que vous faites. Faites des activités ensemble. Ou soyez tout simplement présent et à l’écoute.
Et si vous reveniez à la correspondance épistolaire ? Couchez sur papier ce que vous ressentez, ce que vous avez fait cette semaine, ce que vous avez appris et demandez des nouvelles. Ce temps long qu’est l’écriture est une grande marque d’affection.
Les mesures barrières, confinements et couvres-feu successifs pour se protéger contre la COVID-19 nous éloignent les uns des autres, alors que nous avons cruellement besoin d’affection. Plutôt que de le témoigner par la proximité physique, disons-le à voix haute !
Peut-être n’êtes-vous pas habitué à dire votre amour. Mais le plus difficile est de l’exprimer les premières fois, et puis on y prend goût petit à petit. Comme toute habitude.
Parlez, exprimez votre affection, votre amour. Dites ce que vous ressentez à votre proche. Abusez des compliments et des “je t’aime”. En plus de procurer du bonheur, vous resserrez vos liens.
Un câlin, ça fait du bien à celui qui le reçoit… et tout autant à celui qui le donne. En serrant quelqu’un dans vos bras, vous vous faites du bien. Vous prenez soin de vous.
Continuez à le faire en vous adonnant à des activités, des loisirs qui vous font plaisir.
Le soir, avant de coucher, ou quand vous avez une baisse de moral, pratiquez l’auto-massage.
En prenant soin de votre corps, vous verrez que votre cerveau et votre cœur se sentiront bien mieux.
Plusieurs initiatives font fureur depuis le premier confinement, des moyens 3.0 pour exprimer l’affection que l’on porte à un membre de sa famille ou un ami.
C’est le cas de concepts tels que Famileo, parlapapi ou Familink. Ils permettent d’envoyer des nouvelles, des photos et des mots à vos grands-parents. Vous les collectez dans une application, celle-ci se charge de les envoyer à vos proches en format papier.
Un peu comme un journal ou un magazine, mais familial.
Pour toute la famille, vos amis ou votre amoureux(se), la Lovebox saura ravir les plus connectés d’entre vous.
Cette “boîte à amour connectée” vous permet d’envoyer un message, une photo ou un dessin via une application. Le cœur de la Lovebox de votre proche se met à tourner pour signifier qu’il a reçu un mot doux et le message apparaît à l’écran.
Si vous avez un animal de compagnie, vous êtes un veinard !
Oui, cela ne remplace pas un câlin avec vos parents ou vos amis, mais avouez que c’est quand même très réconfortant.
Votre chat ou votre chien adore les marques d’affection et sait vous le rendre.
À l’hôpital, bon nombre d’enfants atteints par la maladie ne peuvent pas serrer leurs parents dans les bras.
En maison de retraite, les personnes âgées sont recluses pour se protéger de la COVID-19.
Pour pallier ce manque de contact physique et ce manque d’amour, les Italiens ont déjoué les gestes barrières en créant des pièces à câlins et des rideaux à câlins.
La première a été créée pour plusieurs maisons de retraite. Les résidents et les familles enfilent tunique, gants et masque, et insèrent leurs bras dans un rideau en plastique transparent.
De nombreux proches ont enfin pu être réunis après de longs mois de séparation.
Sur la même idée, un rideau à câlins a été confectionné pour les enfants hospitalisés. Les parents peuvent enfin serrer dans leurs bras leur enfant fragilisé.
Même si ces idées et solutions ne remplaceront jamais complètement les câlins, elles ont le mérite de témoigner votre affection à ceux qui vous sont le plus chers. Et c’est ce qui est le plus important. En cette période de crise liée au COVID-19, nous avons plus que jamais besoin d’amour.
À vous de rivaliser de créativité. Nous vous mettons au défi : quelles sont vos alternatives aux câlins ?